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Olympiakos - Montpellier : communiqué ultras pailladins

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Olympiakos - Montpellier : communiqué ultras pailladins Empty Olympiakos - Montpellier : communiqué ultras pailladins

Message  dingding Ven 9 Nov - 22:50

OLYMPIAKOS/MHSC Une Fête gâchée


A l’occasion du déplacement du Montpellier Hérault mardi 6 novembre 2012 des incidents ont eu lieu dans le stade Karaïskaki de l’Olympiakos au Pirée à Athènes. Nous avons lu dans différents médias des versions de ces incidents toutes aussi différentes que farfelues et ne relatant en rien ce que nous avons vécu ce soir là. Nous, ultras pailladins, nous accordons un droit de réponse pour relater notre version des faits.

En préambule nous précisons que contrairement à beaucoup de médias nous étions présents au stade et notre version n’est pas issue de notre imagination débordante, ni d’une envie de vendre du papier à des lecteurs...

Vers 15h les supporters Montpelliérains (environ 134) ont commencés à se rejoindre sur une place du centre ville, à l’écart des défilés contre l’austérité, choisie en collaboration étroite avec les représentants de la Préfecture de l’Hérault présents dans la capitale Grecque.

A 17h30, heure française, et sous escorte de policiers Grecs et Français, des autocars nous ont acheminés jusqu’au stade du Pirée distant d’une dizaine de kilomètres.
A 18h, heure française soit 2h45 avant le match, les supporters ont donc été fouillés, comme à l’accoutumé, afin de pouvoir pénétrer dans l’enceinte du stade Karaïskaki.
Une fois les derniers rentrés, et que jusqu’alors aucun incident ou provocation n’était à signaler, a débuté un terrifiant déferlement de violence dont ont été victimes les supporters Français.

Alors que tout se déroulait dans le calme et que les derniers Montpelliérains allaient rentrer dans le stade en haut des escaliers qui mènent à l'étage où se trouve le secteur visiteur, 4 jeunes ont eu le malheur de monter sur un muret pour regarder les autres montpelliérains d'en haut. Un escadron de policiers est immédiatement monté à toute allure. Au lieu de leur demander de descendre ils les ont directement roués de coups, tous les Montpelliérains présents ont accouru pour leur demander d’arrêter et se sont fait matraquer à leur tour. Les Policiers grecs présents à l’étage nous ont alors encerclé et tapé dessus, n’épargnant pas les stadiers ainsi que le responsable sécurité du MHSC. Ensuite, nous avons été acculés dans l'entrée du secteur visiteur et à nouveau copieusement matraqués.

Ce n’est qu’à ce moment là, soit plus de 5 bonnes minutes après la première agression, qu’un pétard a détoné entre les pieds de policiers équipés, précisons le, d’armures intégrales, de casques à visière, de gants plombés, de masque à gaz et de matraques. Cette détonation eu le mérite de permettre aux Montpelliérains présents en première ligne toujours sous le feu des matraques grecques de se dégager.

Les forces anti-émeutes ont alors investi et quadrillé la tribune avant de se mettre en marche, nous prenant ainsi en tenaille. Des personnes ont étés matraqués au visage, dans les côtes, ou le dos, d’autres rouées de coups alors qu’elles étaient au sol et demandaient grâce. Ce lynchage, car le mot n’est pas trop fort, a duré à nouveau plus de 5 minutes. Cela paraissait interminable, et personne ne comprenait le but recherché par les autorités grecques. Beaucoup ont craint pour leur intégrité physique.

Quand ces policiers assoiffés de violence furent enfin rassasiés et qu’ils nous observaient sourire aux lèvres nous avons commencé à nous occuper des blessés (plusieurs cranes et faces ouvertes). Les deux plus sérieusement touchées (ouverture du cuir chevelu et bras cassé) ont été conduits vers un centre médical non loin du stade où l’un ne fut pas soigné et l’autre racketté.

Pour les présents, ce match aura toujours un gout amer, non pas à cause de la défaite mais bien à cause du déferlement de violence injustifiée dont nous avons été victimes.

Nous demandons alors que par décence et respect envers les personnes blessées dans leur chair et celles marquées par un tel déferlement de violence gratuite les médias dans leur ensemble puisse faire preuve de retenue dans leur interprétation des faits jusqu’à la conférence de presse que nous comptons organiser le dimanche 11 novembre en préambule du match contre le Paris Saint-Germain.
dingding
dingding

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Date d'inscription : 09/07/2012

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